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Ecosse Jour 14 : Les Black houses

Le plus étonnant pour nous a été de découvrir la route que nous avions faite hier sous les nuages : jamais on n’avait imaginé que la mer et ses falaises se trouvaient à 50 mètres de notre route !


Vous l’avez compris, on est loin de la canicule que vous vivez pour le moment… Ici, il fait 15 degrés au plus chaud de la journée… Et comme le vent souffle en permanence, le ressenti n’est même pas celui-là (d’où mon emmitouflage savamment étudié 😂)


Notre hôte nous a dit que cet hiver, il avait soufflé à des pointes de 120 km/h 😳. Comme tout inconvénient a des avantages, le vent décourage les midges (ces horribles bestioles qui avaient littéralement bouffé les bras d’Oli l’an passé !). Puis, surtout, il chasse les nuages et rend les paysages tellement vivants ! On peut repasser dix fois devant la même vue, dix fois elle semblera autre avec des lumières et des teintes différentes !


Visiter les black houses était une des raisons pour lesquelles je voulais venir sur Harris et Lewis. Ces habitations traditionnelles sont appelées ainsi, car les gens se chauffaient avec de la tourbe, ce qui donnait une teinte noire aux briques. Les dernières familles à y avoir habité les ont seulement quittées dans les années 70.


La vie y était rude et le confort rudimentaire : ici, pas d’eau courante ni d’électricité. Les femmes allaient chercher l’eau au puits. C’est d’ailleurs ainsi que la dernière occupante des lieux s’est cassée la hanche… et que le conseil communal a décidé de lui offrir un logement plus confortable !


J’ai été vraiment touchée par l’âme qui se dégage encore de ce village. Ce qui m’a le plus troublée, c’est de repérer, parmi les objets exposés, certains d’entre eux qui me rappelaient mes grands-parents : la machine à coudre Singer, la pendule et son tic-tac sur la cheminée, la vieille radio, les tasses et les assiettes dans le vaisselier… Tous ces objets comme autant de trésors précieusement conservés… Il faut dire que pour se les procurer, les femmes partaient travailler l’été dans les usines de conditionnement du hareng… Cela donne sans doute pas mal de valeur aux choses 😳


L’an passé, je suis tombée amoureuse de l’Écosse. Cette année, cette île m’envoûte complètement… Je ne l’ai pas encore quittée, que j’envisage d’y revenir un jour (avec Oli, ça va de soi 😍) !


Et pour clôturer cette journée intense, mon amoureux m’offre le resto… On n’a pas encore goûté les plats, mais on espère qu’ils seront à la hauteur de la sublime vue qu’il offre !


Consultez la map reprenant la trace de notre road trip et ses principaux points d'intérêt sur AllTrails.

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Ecosse Jour 13 : Lewis, le bout du monde