Depuis deux jours, nous découvrons la très sauvage île de Mull.
C’est la seconde plus grande île de l’archipel des Hébrides intérieures après la très célèbre Skye. Quand je dis grande, entendons-nous : l’île fait 40 km de long, tout au plus, mais elle offre des trésors de paysages qui n’ont rien à envier à sa célèbre voisine !
Y circuler n’est pas simple, les routes sont minuscules et très étroites. On doit souvent s’arrêter, faire des marches arrière périlleuses pour laisser passer un autre véhicule. En gros, cela donne ceci : je ferme les yeux et m’accroche à la portière de la voiture, en priant pour que ça passe… Et Oli gère en me lâchant sa célèbre phrase : « T’inquiète, on est large… » avec une roue à deux centimètres d’un joli petit précipice ! 😂
Autre défi, nous devons partager la route avec ses principaux usagers : les vaches, les moutons qui vivent ici en totale liberté. Sans aucune crainte des voitures, ils créent parfois de bien curieux embouteillages 😂 Apparemment, les loutres peuvent aussi débouler sur le chemin : nous avons repéré de drôles de panneaux de signalisation, nous indiquant leur présence. Malheureusement, on n’a pas eu encore la chance d’en croiser.
Hier donc, nous nous sommes lancés à l’assaut de ces routes (enfin mon pilote, si vous n’aviez pas encore compris, moi, je me contente d’être la co-pilote stressée 😬), sous un ciel de plomb ! Il ne faut pas se mentir, on préfère le soleil, mais on sait aussi que ce temps écossais réserve souvent de jolies surprises lumineuses… Et ce fut encore le cas hier ! Nous avons traversé des paysages grandioses et variés : landes désertiques, roches noires basaltiques se jetant dans des flots argentés, plages de sable blanc et forêts somptueuses…
L’Écosse dans toute sa splendeur sauvage et profonde !
